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Dylan, étudiant en médecine : "la bourse Val Parisis nous offre la tranquillité nécessaire pour achever notre parcours"
Dylan Escaleira, étudiant en huitième année de médecine, bénéficie de la bourse d’études mise en place par la communauté d’agglomération Val Parisis. Ce dispositif, destiné à soutenir financièrement les futurs médecins pendant leur internat, joue un rôle essentiel pour aider les étudiants à se concentrer sur leurs études et leurs ambitions professionnelles. Il témoigne.
Comment avez-vous connu le dispositif mis en place par Val Parisis ?
Je l’ai connu par l’intermédiaire d’une amie qui avait participé à un salon à la faculté où la communauté d'agglomération Val Parisis était présente. Elle m’avait donné un prospectus, m’en avait parlé rapidement et j’avais lu avec attention toutes les informations.
Cependant, j’ai mis ce papier de côté pendant un moment, car j’étais déjà bénéficiaire du CESP (Contrat d’Engagement de Service Public), et je ne savais pas si les deux dispositifs étaient cumulables. De plus, j’avais des craintes quant à d’éventuels conflits ou incompatibilités entre les engagements des deux contrats à long terme.
Finalement, c’est au cours d’une réunion organisée par la CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé), à laquelle participait l’un des médecins traitants qui m’avait accueilli, qu’une présentation complète a été faite. Cette présentation a répondu à toutes mes interrogations et dissipé mes doutes.
J’ai signé dans les jours qui ont suivi !
Qu'est ce qui vous a motivé à candidater et en quoi cette bourse vous a aidée ?
Plusieurs raisons m’ont poussé à adhérer à ce dispositif. La première est que je souhaitais rester dans la région et plus précisément au sein de l’agglomération du Val Parisis. Je savais que ce dispositif allait me permettre d’envisager sereinement mon projet professionnel dans tous ses aspects.
Sur le plan financier, cette aide est également précieuse. Grâce à ce soutien, je peux me concentrer pleinement sur ma formation sans avoir à courir après des jobs annexes pour compléter mes revenus. Cela m’offre la possibilité de m’inscrire à différentes formations complémentaires, parfois onéreuses, auxquelles je n’aurais pas pu prétendre sans cette aide.
D'un point de vue personnel, ce dispositif m'a permis d'envisager l'avenir avec plus de confiance : je me suis marié et j'ai emménagé avec ma femme. J'aborde plus sereinement mon futur et ma vie personnelle.
Enfin, l'agglo propose des interlocuteurs privilégiés, avec lesquels nous avons envie de collaborer car ils proposent des projets visant à améliorer l’état de santé du territoire.
La procédure d'inscription était-elle simple ?
Très simple et très claire ! La personne en charge de mon dossier est très disponible et fait tout pour que le processus sois le plus simple pour nous.
Pourquoi ce dispositif est important pour les étudiants en médecine ?
Le dispositif est une aubaine pour les étudiants en médecine car il offre un soutien concret et précieux à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il permet d’aborder l’avenir avec davantage de sérénité. En tant qu’étudiant, nous faisons face à un parcours exigeant qui demande une implication totale sur le plan académique et clinique. Savoir que nous pouvons compter sur une aide humaine, logistique et financière nous soulage d’un poids considérable, nous laissant nous concentrer pleinement sur nos études et sur l’acquisition des compétences nécessaires pour devenir de bons professionnels.
Cette bourse nous ancre également à un territoire donné, en l’occurrence celui du Val Parisis. Elle renforce le lien avec cette communauté locale, qui s’investit dans notre réussite. Cela nous motive à envisager notre avenir professionnel en lien avec ce territoire, à y construire nos projets et à y exercer plus tard. Cet ancrage est fondamental pour tisser des liens avec les acteurs locaux et développer un sentiment d’appartenance au territoire.
Enfin, sur le plan quotidien, cette aide est un véritable levier pour gérer les aspects financiers de nos vies d’étudiants mais aussi de nos vies personnelles, qui sont mis en parenthèses pendant de nombreuses années à cause des études et de la rémunération. Elle nous aide à couvrir les dépenses liées à nos études (frais d’inscription, matériel, stages, déplacements, formations annexes) tout en nous permettant de poursuivre nos projets personnels sans la pression constante des contraintes économiques. En somme, la bourse de Val Parisis nous offre la tranquillité nécessaire pour achever notre parcours et envisager l’avenir avec ambition et sérénité.
Quels sont vos projets futurs ?
Je souhaiterai bien évidemment m’installer dans mon cabinet de médecine générale au Val Parisis ! Je suis très attaché à cette agglomération tant pour la qualité des infrastructures, la qualité de la vie et le soutien de l’agglo pour l’installation des jeunes médecins.
Il me reste deux ans pour faire ma thèse d’exercice, puis un an en tant que docteur junior (sous la supervision indirecte d’un maitre de stage) et je souhaiterai m’installer le plus rapidement possible.
Que diriez-vous aux étudiants qui hésiteraient à postuler ?
Si votre projet est de vous installer, même temporairement pour des raisons diverses, dans l’agglomération alors foncez ! Vous allez bénéficier d’une aide humaine importante qui vous fera aborder le futur de manière sereine et sans crainte. L’agglo Val Parisis est très présente pour nous et cela donne envie de participer activement à la vie du territoire. Je ne connais pas beaucoup d'opportunités comme celle-ci.
En savoir plus sur Dylan et son parcours
Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je m’appelle Dylan Escaleira, j’ai 28 ans et je suis actuellement huitième année de médecine et actuellement en troisième semestre de médecine générale pour, d’ici 3 ans, être médecin traitant / médecin de famille.
Quel est votre parcours ?
J’ai un parcours assez atypique en comparaison avec celui de mes camarades. L’idée de faire de la médecine ne s’est imposée à moi que tardivement, au cours de mon adolescence, à la suite d’événements personnels qui m’ont permis de voir l’hôpital du côté du patient. Depuis aussi loin que je me souvienne, cette volonté d’aider les autres a toujours fait partie de mon quotidien.
J’avais très peu confiance en moi donc j’ai laissé de côté cette folle idée de faire médecine pour faire un baccalauréat économique et social avec l’objectif de faire du journalisme, que je pensais alors être mon rêve d’enfant.
Très vite, je me suis rendu compte que le journalisme n’était pas fait pour moi tandis que l'idée de m'orienter vers la médecine continuait de s’imposer à moi. Je me suis donc écouté et j’ai foncé vers la médecine.
J’ai quitté ma première année de journalisme pour me donner une chance de réussir dans cette voie. Avant de tenter le concours d’entrée en médecine (anciennement nommé PACES), j’ai entrepris une année de remise à niveau en sciences pour me permettre d’acquérir les bases nécessaires d'un profil scientifique.
À l’issue de cette année préparatoire, j’ai décidé de passer le concours de médecine, et j’ai réussi ! Dès cette admission, je savais déjà ce que je voulais : devenir médecin généraliste. C’est cette médecine du quotidien, ancrée dans la proximité avec les patients, qui me passionnait. Elle permet de suivre les individus sur le long terme, de prendre en compte tous les aspects de leur santé – qu’ils soient médicaux ou personnels – et de veiller sur la santé globale des familles. C’est aussi une médecine centrée sur la prévention, un aspect fondamental qui m’a immédiatement séduit.
Lors du concours en sixième année, celui qui définit les spécialités, je me suis battu pour obtenir cette discipline qui m’animait tant.
Aujourd’hui, je suis officiellement interne en médecine générale et je suis toujours aussi fasciné par cette spécialité.
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Contact
Tatiana Aguyao
Chargée de projet santé et action sociale
06 33 81 83 67